Le torchon lu sur macommune

Publié le par siva flashmob

Alors qu’une nouvelle manifestation de soutien en faveur du vendeur de roses bisontin est annoncée pour ce soir, le préfet a entrouvert le dossier par « souci de transparence » et pour compléter le communiqué publié la semaine dernière. A en croire le représentant de l’Etat, l’affaire Siva n’est pas du tout une histoire à l’eau de roses…
 
Nacer Meddah, préfet du Doubs et de la région Franche-Comté, a pris des pincettes ce matin pour faire état d’éléments « troublants » dans le dossier de l’Indien encore en cours d’instruction. « On est face à quelqu’un d’équivoque. On n’est pas face à un homme honnête », a-t-il révélé en précisant que Siva Sivasankaran s’est présenté sous des fausses identités à plusieurs reprises, notamment en 2006 à l’occasion de la présentation d’un dossier au titre de l’asile.
 
« Je ne fais pas de politique et j’ai ma propre sensibilité par rapport à ces dossiers », a poursuivi Nacer Meddah en faisant savoir que « Siva Sivasankaran n’est pas un enfant de chœur, il a triché, il a fraudé ». « On ne sait plus ce qui est vrai et ce qui est faux », a-t-il complété en faisant allusion également à « une vie privée troublante ».

« On n’est même plus sûr de son âge », a encore souligné le préfet en faisant état du « grand sérieux » avec lequel ses services examinent la situation des étrangers. Il a d’ailleurs précisé que deux autres préfectures (Territoire de Belfort et Bas-Rhin) étaient arrivées aux mêmes conclusions d’obligation de quitter le territoire français que celle émise plus récemment par celle du Doubs.
 
Sans rentrer dans les détails, nous retiendrons que l’informaticien indien s’est pacsé en 2005, s’est marié avec une autre femme en 2008 et qu’en arrivant en France en 2000 il a travaillé pendant deux ans dans une entreprise informatique. Après avoir été licencié, il a obtenu gain de cause aux prud’hommes et en appel avant de retourner dans son pays. Il est revenu en France quelque temps plus tard avec des identités fluctuantes.
 
« Je comprends que des gens manifestent, mais on n’est pas, en l’occurrence, en face de la personne qu’on croit et qu’on aurait aimé rencontrer… ».

La décision sur ce dossier va être prise la semaine prochaine. En attendant, Siva Sivasankaran est retenu à Strasbourg où il a entamé une grève de la faim il y a plusieurs jours. Selon préfecture, il n’est pas affaibli pour autant.

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